Papy septuagénaire à la retraite, je mets mes connaissances photographiques et mon temps libre au service du site Abeille Comtoise depuis six ans. Je n'ai aucune formation en apiculture, ni en botanique, mais les abeilles nous apprennent beaucoup.
J'observe les fleurs que je rencontre lors de mes déplacements et promenades. Je m'arrête alors devant les plantes sur lesquelles je remarque des butineuses, qu'il s'agisse de fleurs sauvages ou cultivées. La mise à jour et l'augmentation des articles du site se fait donc au hasard des rencontres.
Quand cela est possible, j'essaie de réaliser un gros plan de l'abeille au travail, idéalement avec le pollen récolté, puis un plan plus général et/ou plus détaillé de la fleur, et enfin une vue d'ensemble de la plante dans son milieu.
Je m'efforce également de commenter les sujets en fonction de mes observations, mais aussi à partir de renseignements récupérés sur le net. L'identification des fleurs est une tâche souvent difficile, et des erreurs sont toujours possibles. Le "Guide Delachaux des fleurs de France et d'Europe" est un guide précieux. Wikipédia également fournit des renseignements très utiles, avec sa base de données impressionnante. Plus récemment, une aide à l'identification en ligne est possible grâce à Pl@ntNet. Je remercie les personnes de mon entourage et les techniciens des espaces verts des communes qui ont su quelquefois mettre des noms sur les images!
J'ai entrepris en 2018 la construction d'un talus floral afin d'observer de plus près les préférences des butineuses. J'y ai semé des variétés de fleurs très prisées par les abeilles, au moyen de semences anciennes acquises auprès de l'association Kokopelli. L'association Kokopelli se bat pour que les semences utilisées depuis 45000 ans par l'homme restent libres de droits et ne soient pas confisquées par l'industrie agro-alimentaire.
La quasi-totalité des photos du site est réalisée en lumière naturelle. Sauf pour quelques rares photos prises à la tombée de la nuit, je n'utilise pas de flashes qui donnent souvent un éclairage peu crédible du sujet photographié et de son environnement. Mon appareil photo est un hybride de format micro 4/3 associé (presque toujours) à un objectif macro de focale équivalente à 120mm en 24x36 ; donc un petit téléobjectif qui permet de garder une bonne distance par rapport aux insectes pour ne pas trop les gêner, ni les faire fuir.
Je souhaite simplement partager ce que je peux voir et apprendre de la nature minuscule qui nous entoure. Nature d'une extrême beauté, mais nature fragile qui est aujourd'hui en danger.
Michel GALLIOT
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